Stéphanie Lapointe: Lancement de son 2ème album

Lancement du deuxième album de l’ex-Star Académicienne Stéphanie Lapointe, intitulé -Donne-moi quelque chose qui ne finit pas-, à la Société des Arts Technologiques de Montréal (S.A.T.) le 9 mars 2009. Stéphanie Lapointe lance Donne-moi quelque chose qui ne finit pas
un deuxième album qui va droit au cœur.

C’est l’un de ces voyages au terme desquels nous ne sommes plus tout à fait les mêmes. Avec Donne-moi quelque chose qui ne finit pas, Stéphanie Lapointe effectue un retour éclatant sous les feux de la rampe, livrant le fruit d’un long chemin d’écriture et d’échanges artistiques. Un deuxième disque au parfait diapason de ce qu’est la jeune artiste, ici et maintenant.
Sous le signe de l’amour et ses lendemains, Donne-moi quelque chose qui ne finit pas porte en tout la signature de Stéphanie Lapointe, à l’œuvre du côté des textes comme de la musique. Elle qui ne signait qu’un des titres de Sur le fil, son premier effort (2005), offre aujourd’hui plusieurs pièces de son cru, nous emmenant dans le «Désert» d’une rencontre inachevée, sur les pas d’un «Petit garçon en habit d’homme» ou encore sur «L’île», inspirée du film documentaire L’île aux fleurs, du réalisateur brésilien Jorge Furtado. Stéphanie nous y fait entendre les mots déchirants d’une fillette attachée, malgré tout, au dépotoir qui a été le décor de son enfance. Une réalité souvent fréquentée par l’artiste durant ses voyages en Afrique, entre autres.

Ce disque en est aussi un de riches collaborations, Stéphanie ayant pu compter sur l’apport de créateurs tels Pierre Lapointe et Philippe B., derrière les pièces «Eau salée», premier extrait de l’album, et «Une fleur». Autre présence forte, celle d’Albin de la Simone, auteur et compositeur de «À quoi», qu’il interprète en duo avec Stéphanie. Cette dernière cosigne également un texte avec Tristan Malavoy («On est loin»), tandis que Joseph Marchand et Mélik-Alexandre Farhat, les réalisateurs et grands artisans de l’écrin musical somptueux de Donne-moi quelque chose qui ne finit pas, signent ou cosignent plusieurs musiques.

Aussi au menu, une émouvante reprise de «Bang Bang (My Baby Shot Me Down)», de Sonny Bono, cette histoire d’un amour d’enfance qui aura des échos profonds, inaltérables. On y goûte en outre, comme sur plusieurs des titres, les arrangements de cordes écrits par Mélik-Alexandre Farhat et interprétés par l’Ensemble Menasen.
Donne-moi quelque chose qui ne finit pas porte par ailleurs la marque de musiciens accomplis, dont Émilie Laforest (chœurs et arrangements vocaux), Jean-Phi Goncalves (batterie et percussions), Alex MacMahon (piano) ou encore François Lafontaine, de la formation Karkwa (piano). Le tout prenant forme entre les doigts d’Élie Jalbert (mixage). Le résultat: une œuvre d’une grande cohérence malgré l’étendue de ses couleurs.
Donne-moi quelque chose qui ne finit pas: un voyage dont on se prend à rêver qu’il ne finira jamais.
(Source: Musicor)