Josianne Paradis: Rentrée Montréalaise

Rentrée Montréalaise de Josianne Paradis au Monument National de Montréal, le 26 novembre 2009. L’artiste a présenté les titres de son album éponyme paru en 2008. Josianne Paradis signe l’ensemble des textes et des
musiques apparaissant sur son premier album, à l’exception d’un
seul titre, « Göttingen », tiré du répertoire de Barbara. En plus
de cette dernière, au nombre de ses influences, Josianne
s’inspire notamment de Camille, Sarah McLachlan, Fiona
Apple, Richard Desjardins et plusieurs retrouveront chez
elle la fraîcheur, la jeunesse et la spontanéité souvent
attribuées à cette nouvelle génération d’artistes dont font
partie de nouveaux amis à elle, le duo Tricot Machine.
Ce sourire va bien au-delà de l’apparente légèreté qui
ponctue l’album, magnifiquement réalisé. Avec ses histoires
touchantes, qui la mettent en scène ou qui présentent des
êtres humains attachants, Josianne Paradis offre aux ama-
teurs les paroles et musiques d’une fille sensible et allumée.
Tantôt plongée dans le dédale de ses pensées (Labyrinthe),
tantôt bercée par une douce nostalgie (L’enfance), ou
encore tirée d’un long et profond sommeil (Trois années de
nuit), Josianne est prête à « oser » la vie.
Avec ses propos d’une grande sincérité (Ma réalité),
souvent remplis d’humour et de tendresse (Qui t’aimes? ,
Chez Pauline ), si Josianne s’abandonne parfois au vague
à l’âme des mauvais jours (Solitude), elle lance aussi
quelques clins d’œil amusés à la vie et à l’amour (Pas de
problème) en concluant : Eh ! « … c’est pas fatal, pourvu
qu’on s’aime! ».
Josianne Paradis possède déjà une solide expérience
de scène, notamment une centaine de concerts, premières
parties ou cabaret/caméo. Avec ce premier album, elle
continue de sortir des sentiers battus, avec simplicité
et authenticité, et propose un vent de fraîcheur sur le
terrain de la chanson « pop », trop souvent camouflée sous
d’épaisses couches de maquillage. Nul doute : nous voici
en présence d’une artiste fort prometteuse !
(Source : Communications Lise Raymond)