Cet été, Marie-Mai fait le tour de la province afin de présenter une rétrospective de sa carrière en spectacle. 11 ans se sont écoulés depuis son entrée dans l’autobus de Star Académie en 2003 et 10 ans depuis la sortie de son premier album Inoxydable. L’artiste a fait beaucoup de chemin en 11 ans. En effet, elle a fait preuve de fougue et de persévérance, mais également de générosité et de reconnaissance envers ses fans, qui, pour certains, la suivent depuis le début de sa carrière. Des adolescents qui sont maintenant devenus des adultes et qui sont toujours présents.
La rockeuse présentait donc, hier soir, un pot-pourri de ses plus grands succès, mais aussi des chansons tirées de son plus récent album M. Débutant en force avec la pièce Conscience de son nouvel album, Marie-Mai a ensuite offert deux de ses plus grands succès, Qui prendra ma place et Mentir. « Bienvenue à la première journée officielle de l’été! Je ne pouvais pas rêver mieux pour célébrer ma saison préférée. On vous a préparé tout un spectacle. » Elle a continué avec
« une chanson pour ses fans finis », Il faut que tu t’en ailles, premier extrait radio en carrière, qu’elle a mixée à No woman no cry de Bob Marley. Elle a poursuivi avec Encore et Dangereuse attraction avant d’offrir Indivisible, une nouvelle composition.
Marie-Mai a rejoint son mari Fred Saint-Gelais pour interpréter Jet Lag, duo originalement chanté avec Simple Plan. Par la suite, la chanteuse a expliqué que la première fois qu’elle a fait un duo avec un artiste, sur la scène de Star Académie, elle était extrêmement nerveuse, mais que cette personne lui avait permis de découvrir sa personnalité scénique en lui transmettant son énergie contagieuse.
Comme elle a eu envie de revivre ce moment 11 ans plus tard, Marie-Mai a invité France D’Amour à la rejoindre sur scène pour chanter Je n’irai pas ailleurs. « Marie-Mai, tu donnes cette énergie à des milliers de personnes maintenant, tu es fantastique! »
Puis, la rockeuse a enchaîné avec C’est moi et Heart attack. Elle a aussi offert Tourner de son plus récent album ainsi que Cobra et Garde tes larmes.
Marie-Mai a ensuite expliqué à la foule que lorsqu’elle était plus jeune, elle pleurait chaque fois qu’elle entendait la chanson Je voudrais voir la mer. Sa mère lui avait alors expliqué qu’un des rôles de la musique est de véhiculer une émotion à travers une chanson. L’artiste a alors été rejointe sur scène par le grand Michel Rivard pour offrir un moment magique de la soirée. C’est tout en émotion qu’ils ont interprété Je voudrais voir la mer. « Tu ne sais pas à quel point tu me fais plaisir en ce moment Michel. Merci énormément!»
La chanteuse a aussi joué la pièce Jamais trop tard, généralement en duo avec Jonas. Le rockeur n’étant pas présent, Marie-Mai a demandé aux fans de chanter à sa place. Elle a également interprété Comme avant et Encore une nuit accompagnée à la fin par la foule. «Ma plus grande fierté, ça va paraître cliché, mais c’est chacun d’entre vous. »
Boogat est ensuite monté sur scène pour interpréter Ne m’écoute pas avec Marie-Mai, qui s’est alors transformée en rappeuse l’instant d’une chanson. Par la suite, la rockeuse a fait un medley des artistes qui l’ont inspirée. On a pu entendre Beyoncé, One Republic, Coldplay, Rihanna, Icona Pop ainsi que AC/DC; un mélange éclectique à l’image de la chanteuse.
Après ce medley qui a mis le feu aux planches, Marie-Mai a interprété Je cours qu’elle a mixé avec Nous sommes les-mêmes, texte qu’elle a offert à Marc Dupré. Marie-Mai a terminé le spectacle avec Sans cri ni haine et Emmène-moi en rappel.
Véritable bête de scène, Marie-Mai a prouvé, encore une fois, qu’elle n’avait rien à envier à ces Katy Perry ou Lady Gaga de ce monde. C’est une artiste complète, qui a travaillé fort depuis Star Académie en 2003. Elle a montré à tous les sceptiques qu’elle était bien plus qu’une idole instantanée de la téléréalité.
Une rétrospective grandiose; une rockeuse énergique, des musiciens talentueux, de magnifiques éclairages, de la pyrotechnie, des projections en fond de scène, une mise en scène efficace. Chapeau à Guy Lévesque et à toute l’équipe!
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