Mike Ward présente le Gala sur la sexualité – Juste pour rire 2013

Pour oreilles averties!

Texte: Janie-Maude Legault Photo: Patrick Lamarche

Un gala sur la sexualité aurait facilement pu tomber dans l’excès et la vulgarité, mais ce soir ce n’était pas le cas. Le décor épuré était composé d’une bourse qui rappelait l’organe féminin. De plus, quelques écrans géants défilaient des images de fruits coupés ressemblant à certaines formes du corps humain.

Mike Ward a introduit son gala en avouant qu’il était sûrement la personne idéale pour l’animation de cette soirée. « Imaginez Louis-José Houde, tu ne t’imagines pas Louis-José faire l’amour. Il est comme une barbie mâle, il est lisse lisse lisse en avant comme en arrière. » Il a continué en parlant de la pornographie des années 80 et de l’invention du viagra.

Sa première invitée Mélanie Couture, une ancienne sexologue est venue enseigner aux hommes tout ce qui se passe dans le cerveau d’une femme lorsqu’elle a une tête entre ses jambes, le tout accompagné d’effets sonores.  Elle leur a rappelé une règle très importante les 3R : « respirer, ce n’est pas de la plongée sous-marine, rythme, lorsque tu as trouvé le bon garde-le, il y a une différence entre Dalida et Metallica et regard, ne pas regarder ta blonde, ce n’est pas un angle très flatteur pour toi ».

Martin Perizzolo est monté sur scène pour nous raconter l’enfer qu’il a vécu à 24 ans lorsqu’il a eu des problèmes érectiles durant 3 semaines. Après un masturbothon, il a finalement été voir un médecin qui lui a dit que le problème était seulement dans sa tête. Le tout fut régler rapidement lorsqu’il rencontra quelques jours plus tard la femme parfaite.

Martin Petit est ensuite venu parler de l’égalité des sexes, de la liberté des femmes et de Dieu qui n’aime pas la curiosité féminine. « Les hommes ont des pénis, car ils ne l’utilisent que pour sa fonction première. Si les femmes avaient des pénis, il y en aurait partout. Chérie, ta vinaigrette à salade est bonne, elle a un goût mystérieux! »

Par la suite, Kheiron, un humoriste français nous a confié quelques situations énervantes que les femmes font dans la vie courante : allonger la dernière syllabe des phrases pour rendre une histoire intéressante, raconter ses rêves ennuyants au réveil et écouter Sex and the City en groupe et se comparer aux personnages. Il a terminé son numéro en racontant la fois où il a eu à subir un prélèvement urétral : « Quand le coton-tige entre dans le pénis tu tombes dans le coma. Cela ne ressemble à aucune douleur que tu as connu dans ta vie.»

Jérémy Demay a fait un numéro sur la sexualité sans tabou. L’homosexualité, la liberté sexuelle chez les femmes et la masturbation étaient à l’honneur. Il a d’ailleurs offert au public son hymne aux plaisirs solitaires sur un air de la chanson On va s’aimer encore de Vincent Vallières.

Les Chick’n Swell en était à leur première fois. Effectivement, ils n’avaient jamais encore fait d’humour grivois. Ils ont donc concocté un numéro afin de représenter une scène de lit dans différents milieux : chez les clowns, chez les lecteurs de nouvelles, dans les années 80, dans les écoles de conduite, etc.

Stéphane Fallu a, quant à lui, parlé de l’échangisme et du populaire 50 nuances de Grey.

Korine Côté a avoué que la solidarité féminine n’existe pas, selon elle, car les filles ont une autonomie de bonheur de 10 secondes, après elles dépriment. Elle a mentionné que les femmes se comparent aux autres à tout moment. Elle a donc décidé de faire la comparaison des petits et des gros seins.

Par la suite, le duo Sexe Illégal est monté sur scène pour parler d’homosexualité. Un des deux membres a fait passer un questionnaire à l’autre pour connaître son orientation sexuelle. Ils ont même poussé la note avec une chanson sur les problèmes érectiles.

Le dernier invité et non le moindre, Jean-François Mercier nous a raconté une anecdote sur la séduction.

Mike Ward a terminé la soirée en racontant une anecdote savoureuse sur la fois où il a pris du Viagra.

Le spectacle de ce soir a réussi à réunir à la Place des Arts une foule très variée : beaucoup de jeunes trentenaires, des couples plus âgés et même de jeunes adolescents dont un qui fût la cible de quelques blagues au courant de la soirée. Le gala était bien rodé et quelques humoristes se sont mérités des ovations debout. Une belle réussite pour Mike Ward qui a bien interagi avec son public tout au long du gala.

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