Rachid Badouri la premiere mediatique de son spectacle les fleurs du tapis

C’est un retour attendu et réussi pour Rachid Badouri qui foulait la scène de l’Olympia de Montréal, mercredi soir dernier, pour la première médiatique de son spectacle: Les fleurs du tapis.

Un  tapis rouge discret, mais une salle bondée en guise de » welcome back Rachid

(Voyez toutes nos photos dans la galerie ci-bas)

C’est le très prometteur Mike Beaudoin qui assurait la première partie du spectacle; abordant entre autres, les différentes tranches d’âge, mais surtout la parentalité.

Le papa qui attend son deuxième bébé, racontent avec désinvolture et un naturel désarmant de savoureuses et hilarantes anecdotes de lui et sa fille. Il dépeint à sa façon la réalité d’être parent et on ne peut que rire à gorge déployée, qu’on soit parents ou non. «Avez-vous déjà essayé de mettre des bottes à un enfant qui garde ses chevilles molles?» On souligne son petit éloge aux enseignants et sa volonté à aider sa fille avec ses problèmes de maths. Très drôle.

Une belle opportunité pour l’humoriste qui a été parfait. On en a oublié que ce n’était que la première partie, et on serait bien resté pour son show à lui.

 

C’est sur une chanson spécialement composée par Loud que l’humoriste de la soirée fait son entrée sur scène. «Yet Here We Are!»

Rachid Badouri, un homme qui a changé, mais un humoriste fidèle à son humour.

Un spectacle de deux heures et plus que l’on qualifierait de » bon vieux Rachid «.

On retrouve l’humoriste de 43 ans (qui se douche officiellement dans la fontaine de jouvence), toujours hyperactif, expressif à souhait avec sa panoplie de mimiques, les imitations de son père et de sa mère (salopard), ses personnifications des différentes nationalités et des anecdotes (parfois interminables) à la fois drôles et touchantes.

Un spectacle qui trempe toutefois plus dans le personnel que dans le spectaculaire. Si vous attendez un backflip de Badouri, vous serez déçus.

Un sourire aux lèvres pendant plus de 2 heures de spectacle, beaucoup de rires, mais quelques longueurs.

Un Rachid Badouri toujours survolté, mais souvent les yeux au ciel pour s’adresser à sa mère, se confie, raconte, éduque, sensibilise.

L’humoriste ne veut plus s’enfarger dans les fleurs du tapis, il apprend à reconnaître et à redevenir le «vrai» Rachid.

 

Les grandes lignes de son spectacle:

 

-La reconnaissance.

Un mot au public; la vision du Québec par les Parisiens.

 

-Sa mission pour rétablir l’image des Arabes et changer leur réputation. «Mission grande séduction».

Vole de Bixi; ventes de contrefaçons; la langue: image de terreur.

 

-S’auto donner des «tappes» dans le dos;

«Bienvenue pour Mehdi Boussaidan, bienvenue pour Adib Alkhalidey, pardon pour Rim d’Occupation Double.»

 

-La société à l’envers.

Sa femme éducatrice spécialisée; les salaires.

-Être père d’une fille.

Les enfants et les diagnostiques;l’hérédité; l’accouchement; la nounou haïtienne, anxiété du futur (prétendants de sa fille aka les loups);

Anti-violence, mais… le MMA.

 

-Sa plus grande peur de mourir.

Cellulite; test de prostate (Laurent Duvernay-Tardif); bronchoscopie (Amy Winehouse); Nguyen; le trou d’cul; sa femme. 

 

-Ses débuts de Star.

La dépression; le tout pour le tout; les auditions Juste pour Rire devant public; Le gala Juste pour Rire de Louis-José Houde ** impeccable imitation de LJH**; le péteux de cocheset son entourage souffre-douleur.

 

-Sa femme.

Changer; rupture; l’orgueil et le psychologue.

 

Bravo et merci Rachid, bon retour!

 

Pour toutes les dates de spectacles et vos billets, consultez le RachidBadouri.com