Rafael Nadal conserve son titre de champion de la Coupe Rogers lors de la finale qui l’opposait a Daniil Medvedev.

L’Espagnol Rafael Nadal a conservé avec une aisance déconcertante son titre de champion de la Coupe Rogers présentée par Banque Nationale en survolant la finale qui l’opposait dimanche au Russe Daniil Medvedev.

Le deuxième joueur mondial a ajouté une cinquième couronne canadienne, la troisième à Montréal, à sa gloutonnerie légendaire. C’était pourtant la première fois de sa carrière qu’il conservait un titre glané sur surface dure. Il a disposé trop facilement de Medvedev par 6-3 et 6-0 dans une rencontre inhabituellement courte pour le roi des longs échanges. Après 1 h 10 min d’une lutte inégale, Nadal serrait la main de son adversaire, fort d’un 35e titre dans les Masters 1000, d’une 20e couronne à vie dans un tournoi sur ciment et de son 83e championnat remporté sur le circuit.

Medvedev disputait une deuxième finale en une semaine, après sa défaite contre Nick Kyrgios à Washington dimanche dernier. Une fois de plus, il a démontré certaines difficultés à contrôler sa nervosité, lui qui atteignait la finale d’un Masters 1000 pour la première fois de sa jeune carrière. Il a commis 28 fautes directes, un nombre élevé pour un si court match.

« Il me faut encore apprendre. Je reviendrai l’an prochain avec un nouveau bagage de connaissance pour aborder les matchs importants “, a reconnu le Russe de 23 ans.

Le gagnant lui, ne tarissait pas d’éloges pour son adversaire, malgré la facilité de sa victoire.

‘Il a énormément de talent, mais il y a des jours où ça va mieux que drôle, a-t-il affirmé. Il faut dire que je suis très à l’aise à Montréal où je me sens bien, presque comme chez moi. D’ailleurs, je suis très impressionné par le travail de Tennis Canada et les progrès du tennis canadien. C’est encourageant pour l’avenir de notre sport ‘, a-t-il ajouté avec conviction.

Medvedev a bien tenté d’échanger avec Nadal du fond du terrain, mais, à ce jeu, l’Espagnol est imbattable. Quand il s’amenait au filet comme il l’avait fait avec succès tout au long de la semaine, il faisait face aux passings précis et dévastateurs de son rival et à ses lobs offensifs d’une précision chirurgicale.

Le Russe n’a bénéficié que d’une balle de bris qu’il n’a pas convertie, alors qu’il s’est fait démolir le sien quatre fois.

L’Espagnol de 33 ans a marqué 59 points contre 36 et n’a jamais été menacé par son jeune opposant.

Texte: Tennis Canada.