Lancement du tout premier album -Consumed and Guilty- de Clément Jacques à la Sala Rossa de Montréal, le 18 février 2009. Après avoir lancé son premier extrait accrocheur Nothings Gonna Change, Clément Jacques nous présente son tout premier album Consumed and Guilty. Né sous les latitudes saguenéennes, qui imprimeront chez lui un constant besoin despace et de liberté, Clément Jacques ressent tôt lappel de la musique. Attiré depuis lâge de 10 ans par tout ce qui produit des sons, il sinvestit à fond, dès son entrée à lécole secondaire, dans différentes formations rock. Un peu plus tard, voulant approfondir ce quil considère de plus en plus être sa voie, il entre au Département de musique du Collège dAlma, se concentrant particulièrement sur la batterie.
Au tournant de la vingtaine, celui quon va bientôt rapprocher de la famille artistique de Ben Harper, pour son groove naturel et contagieux, va multiplier les expériences scéniques en interprétant des standards de jazz, avant demprunter une piste plus folk. Il forme alors un duo avec un copain, Jean-François Tremblay, et étoffe son répertoire tout en apprenant la guitare «pour vrai», en moins dun an. Les deux amis obtiennent un permis damuseurs publics et écument la rue Saint-Jean, à Québec, ou encore sexécutent dans de petites auberges dans le cadre de spectacles-hommages.
À quelques mois de compléter un baccalauréat en chant jazz, à lUniversité Laval, Clément Jacques auditionne quasi contre son gré pour un projet daide à la relève, où lun des membres du panel entreprend dorchestrer les prochaines étapes de sa carrière naissante.
De plus en plus convaincu quil a affaire à un artiste qui ira loin, son manager lui propose de produire le EP Smile for a While, incluant 5 chansons et qui se vendra à 3000 exemplaires avec des moyens indépendants. Sur la foi de la réaction à ce mini-album, sensuit bientôt une tournée de spectacles acoustiques à travers tout le Québec. «Les salles étaient loin dêtre pleines, confesse aujourdhui Clément, sourire en coin, mais je donnais tout ce que javais à donner. Ça a été une période formatrice où je semais constamment pour lavenir.»
Sous les apparences «mauvais garçon» de cet amoureux de la fête, on distingue peu à peu un jeune homme ultrasensible, préoccupé par les questions de la rédemption et de la foi, et dont les blues resteraient en travers de la gorge sils nétaient canalisés par la musique. Les premières compositions de Clément Jacques trahissent déjà le souci de devenir quelquun de meilleur, de trouver sa juste place dans lunivers, de dialoguer avec plus grand que soi.Fin 2006, autre rencontre déterminante: à loccasion dun spectacle acoustique des Respectables au Théâtre Petit Champlain, à Québec, le chanteur fait la connaissance dÉloi Painchaud. On cause création, musique blues, Wood Brothers, puis on se promet de rester en contact.Quand les Disques Audiogram sintéressent de près au cas Clément Jacques, cest dailleurs à ce dernier que sera confié le rôle de lépauler dans la production dun premier album. Après une parenthèse en 2007, alors que lartiste a lopportunité deffectuer des stages décriture à Los Angeles avec Tim Bader «Là-bas, jaurai appris à laisser vivre la chanson tout en lui donnant le rôle quelle est destinée à prendre», dit-il aujourdhui , il sengage avec lex-Okoumé dans un intense processus de développement des morceaux et denregistrement. Une aventure studio qui a pour fruit le très inspiré Consumed and Guilty, qui paraît en février 2009 sous étiquette Audiogram.
(Source Audiogram)