Lancement du premier album de la formation LE ROI POISSON au Café Campus de Montréal, le 15 avril 2009. Le Roi Poisson, malgré son nom (au) singulier, est l’antithèse d’un projet personnel: c’est une démocratie, avec une légère tendance à l’anarchie. Les consensus sont rares, mais les majorités, inévitables, puisqu’ils sont cinq. Donc, de l’ostinage, des compromis, des débats sans fin et en bout de ligne, de la musique éclatée où tout le monde est heureux.
Certains disent que c’est progressif, et ils ont peut-être raison. Ce nest pas toujours linéaire, c’est vrai, c’est déstabilisant aussi, parfois. Ça passe du trip de cerveau au plaisir coupable ; de Baseball Tourisme à Mon Robot. Évidemment, avec cinq personnes qui composent et arrangent, ça pourrait difficilement être autrement, mais c’est cohérent, du début à la fin à cause du son. LE fameux son! Celui qu’on a sans le vouloir, qu’on apprivoise et qu’on finit par assumer totalement. Le Roi Poisson l’a trouvé. Des synthés parfois cheap, sur le bord du louche, un drum foisonnant à la limite de l’excès, des riffs de guitare à l’infini, une basse effacée mais omniprésente et de la voix assumée; quantité de variables, de sonorités, qui, au début, se chevauchaient, se culbutaient et se tiraillaient à n’en plus finir, pour le meilleur et pour le pire. Puis, ils ont décidé de se mettre au service des tounes et non l’inverse…. vous comprenez? Les bonnes choses au bon moment, juste le nécessaire, pas de flaflas, tacet, etc. Pour le meilleur tout court !
Les 5 poissons du groupe viennent de Québec, Saint-Jean, Longueuil et Sherbrooke, mais officiellement, Le Roi Poisson, c’est de Montréal. Ok….. mais Sherbrooklyn dans tout ça? C’est une bien belle appellation, et Le Roi Poisson s’y est retrouvé parce que Jéro Macro, chanteur-claviériste, a vécu à Sherbrooke. Voilà.
(Source:Myspace du groupe)