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Après une absence de près de 2 ans sur scène, Maxim Martin présentait mercredi au Théâtre St-Denis 2, son spectacle MAXIM MARTIN ENFIN. « Enfin quoi? Enfin à la bonne place dans ma vie. Enfin heureux! »
L’humoriste a mentionné avoir pris exemple sur son voisin trisomique qui trouve le bonheur dans les choses simples de la vie. Pourquoi ne serait-il pas capable d’en faire autant? C’est donc en se basant sur son propre cheminement et sur ses démons que Maxim Martin a construit son 4e one man show. « J’ai scrappé ma vie, ma santé, ma carrière. J’ai sacrifié tout ça pour vous. »
L’homme a débuté le spectacle avec un numéro sur la consommation. Sobre depuis 6 ans maintenant, il a expliqué son parcours dans l’enfer de la drogue débutant à 19 ans avec quelques puffs de pot, puis avec l’acide et les champignons magiques pour se terminer avec la cocaïne. « Une conversation entre un gars qui a pris du pot et un qui a consommé de la coke c’est comme George St-Pierre contre Alex Perron. »
« Je suis le seul coké qui a pris du poids. » L’humoriste a ainsi enchaîné en parlant de son entraînement au crossfit et du marathon de 21 km auquel il a accepté de participer sur un coup de tête.
Il a continué en affirmant avoir été le champion des excuses par le passé. Il a donc décidé de suivre une thérapie. « Les psys c’est comme les Costco de la médecine, tes problèmes viennent en format familial. » Durant ce cheminement, Maxim a réalisé qu’il avait passé 20 ans de sa vie en tabarnak soit de 19 à 39 ans.
Pour finir la première partie du spectacle, il a relaté une anecdote d’avion où il a eu l’air d’un « trou d’cul » parce qu’il avait ri d’une passagère trisomique.
Au retour de l’entracte, l’humoriste a raconté quelques histoires tirées de sa vie palpitante. Il s’est déjà fait renvoyer de l’école en deuxième année du primaire et a failli mourir en faisant de la raquette. En effet, il a voulu sauter par-dessus une rivière qui n’était pas assez gelée. « J’ai manqué de faire une overdose de coke, dis-moi pas que je vais mourir dans une rivière gelée. Je voyais déjà la une du Journal de Montréal : Maxim Martin mort gelé. »
De plus, il a parlé de sa période de « guidoune » et de ses nombreuses conquêtes. À cette époque, alors qu’il agissait comme un « trou d’cul » il enviait ses amis qui étaient en couple.
Il a continué avec une expérience plus personnelle. « Je ne savais pas si j’allais en parler en show ou garder ça pour Des squelettes dans le placard. » L’homme a alors raconté la relation sexuelle qu’il a eue avec une femme sidéenne.
Maxim Martin a continué avec un numéro sur la virginité. Il a raconté le moment où il a perdu sa virginité à l’âge de 19 ans. Il a ensuite parlé de sa fille Livia qui a présentement 14 ans.
Il a terminé le spectacle en avouant qu’il avait fait la paix avec son passé. « Avant, mes expressions préférées étaient Fuck you et Va chier. Maintenant, c’est Je t’aime et Merci. »
L’homme a beaucoup cheminé au cours des dernières années; il a arrêté de boire, de consommer de la drogue et a cessé de fumer. Il s’est mis à s’entraîner, à travailler sur lui et a enfin retrouvé le bonheur. Toutefois, il n’a pas perdu son mordant. Avec son nouveau spectacle, l’humoriste se dévoile sans artifices et fait preuve d’une grande autodérision. Il est plus lumineux et sensible. Les gens pourront ainsi découvrir d’autres facettes de sa personnalité.
Des supplémentaires du spectacle MAXIM MARTIN ENFIN sont déjà annoncées pour les 18 et 19 juillet à la Cinquième Salle de la Place des Arts ainsi qu’au Théâtre St-Denis les 20 et 21 novembre prochain.
L’humoriste se joindra également à Anaïs Favron pour coanimer, pour la deuxième année, un gala Juste pour rire portant sur les 7 péchés capitaux (l’envie). Ce gala sera présenté le 17 juillet prochain.
Pour plus de détails, visitez le maximmartin.com
Étaient présent sur le tapis rouge: Alex Nevsky, Anaïs Favron, François Morency, Jamil, Jean-François Mercier, Jean-Michel Anctil, Olivier Martineau, Isabelle Ménard, Dominic Paquet, Pierre-François Legendre, Richard Turcotte, Neev, Dominic Arpin