Es-tu nerveuse à quelques minutes de ton lancement? As-tu le vertige?
Oui, je pense que c’est le mot, mais un beau vertige fait d’adrénaline et de désir de présenter à tout ce beau monde le nouveau matériel.
Il y a près d’un an, tu participas à la finale de La Voix, comment décrirais-tu la dernière année?
Ça été une année super chargée, une année de production, de spectacles, une année d’enregistrement, de composition. Donc, tout ce que j’aime le plus au monde. Finalement, ça vraiment été une super belle année entourée de gens que j’aime beaucoup. J’ai une équipe extraordinaire qui est vraiment à l’écoute de ce que je voulais donc ça été super facile.
En consultant le livret de ton album, on constate que tu t’es impliquée pleinement dans tout le processus de l’album. Quelle a été ton étape préférée du processus de création?
J’aime toutes les étapes, je pense que c’est pour ça que j’aime en faire plusieurs. C’est parce qu’il faut façonner le produit. J’écris mes chansons, donc c’est comme élever mes petits enfants. J’essaie de m’impliquer dans le plus d’étapes possible. Puis chaque personne avec qui j’ai travaillé, autant au niveau des textes, de la réalisation, du fixage ce sont des gens que j’aime profondément, des gens qui m’inspirent beaucoup avec qui j’ai envie de partagé, avec qui j’ai envie de dire bon toi comment tu ferais ça… Ça vraiment été un beau processus.
Un de tes collaborateurs est Éric Lapointe, ton coach de l’an dernier à La Voix, comment décrirais-tu votre relation de travail?
On a une super belle relation. Je pense qu’on a vraiment des énergies qui fittent ensemble. Il y a 3 ans, tu m’aurais demandé avec qui tu penses ne jamais collaborer, je t’aurai dit Éric Lapointe. On est quand même des personnes qui sont très opposées, mais je pense que ça été l’une des plus belles rencontres de ma vie. C’est un artiste vraiment intense et authentique. Chaque fois que je l’ai vu en spectacle, ça été une inspiration. Il m’a beaucoup appris. Il a été là à chaque étape, jamais en me disant quoi faire, jamais en me disant non pas ça. Toujours en me donnant tout simplement son avis, en me disant c’est toi la boss, c’est toi qui décides, pis je veux que tu sois contente.
Comment tu résumerais en quelques mots ton album Vertige?
Je dirais piano, voix, authenticité (rires)!
Il y a une chanson sur l’album, Sans dire un mot, qui parle de transgenre, comment t’es venue l’idée d’écrire sur le sujet?
En fait, c’est que je m’inspire beaucoup de ma vie, des choses que j’ai vécues. Chacune des chansons est très intime, très personnelle. Dans le cas de celle-là, c’est un ami à moi qui m’a annoncé que son fils allait changer de sexe. C’est suite à cette annonce là, comme par hasard j’avais vu le film Laurence Anyways de Xavier Dolan à peu près deux, trois jours avant. Tu te remets beaucoup en question, tu te demandes qu’est-ce que je ferais si mon enfant m’annonçait ça, comment est-ce qu’on peut arriver à cette réflexion là… Je trouve qu’on le voit de plus en plus. J’ai eu envie d’écrire là-dessus. J’avais commencé à écrire un refrain, puis je suis allée voir Gaëlle qui est une amie de longue date, une fille qui collait à cet univers. Elle a fait son lancement chez Mado, c’est une fille super ouverte d’esprit avec un univers singulier. Ça a donné une pièce que j’aime beaucoup sur l’album.
En terminant, suis-tu La Voix cette année?
Oui, je ne peux pas m’en empêcher.
Ta prédiction pour la finale…
J’ai dû annoncer à Éric que j’étais team Dupré avec le magnifique Kevin Bazinet. Je n’échappe pas à cette tendance. C’est vraiment un showman. Moi j’aime les artistes qui ont beaucoup de facettes. Cela dit Rosa et Céleste torchent (rires). Chaque année, on découvre des univers, on découvre des personnalités. Je regarde La Voix cette année et je comprends pourquoi j’ai aimé autant faire cette émission.
Tous les détails et des photos du lancement de Vertige de Valérie Lahaie
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