Après avoir été en duo avec Les Grandes Gueules et son complice José Gaudet pendant plus de 20 ans, Mario Tessier revient sur scène Seul comme un grand. C’est le mercredi 4 novembre que l’humoriste a présenté au Théâtre Saint-Denis, son tout premier one man show en solo. Plusieurs artistes ont répondu à l’appel et sont venus assister à cette soirée spéciale dont
Josélito Michaud
Ingrid Falaise,
Marina Bastarache,
José Gaudet et sa conjointe
et plusieurs autres.
Avec ce spectacle, mis en scène par Serge Postigo, l’humoriste se livre comme jamais en racontant les moments marquants de sa vie. Il a ainsi débuté le spectacle avec sa naissance qui a eu lieu le 20 février 1971 durant la tempête du siècle, où il a neigé près de 85 cm.
Mario a ensuite parlé de la rencontre de ses parents et du côté entrepreneur de son père qui a acheté un bar qu’il a transformé en discothèque pour ensuite acheter un terrain de camping de Saint-Athanase ainsi qu’une partie de la ville.
L’humoriste a aussi relaté le divorce de ses parents, la garde partagée et les moments passés avec son père. Il a adorait les tours de machine, c’est d’ailleurs dans le camion de son père que Mario a su qu’il voudrait faire rire les gens.
Vers la fin de la première partie, l’humoriste a parlé de son arrivée au secondaire et de sa rencontre marquante avec Bouboule, un certain José avec qui il est complice depuis 32 ans.
La deuxième partie du spectacle a commencé avec le court passage de Mario au cégep André-Laurendeau en sciences humaines sans mathématiques. La journée où il a lâché le cégep, il a trouvé une nouvelle destination sur sa route de vie avec les Forces armées canadiennes.
Après 10 semaines de formation à la base militaire de Saint-Jean-sur-Richelieu, il est parti pour Valcartier. Durant son séjour dans l’armée, son père est décédé. On lui a alors donné une permission de moins de 24 heures pour lui rendre un dernier hommage. 13 mois plus tard, il quittait l’armée et s’inscrivait aux auditions Juste pour Rire avec José Gaudet.
Les deux hommes ont terminé en deuxième position ce qui leur donnait le privilège de présenter un numéro durant le festival. Malheureusement, un méga orage a éclaté quelques minutes avant leur performance ce qui a fait fuir la foule.
Après cet échec, les gars se sont remonté les manches et ont été passés les auditions pour l’École nationale de l’humour. Heureusement pour le duo, les deux ont été acceptés et ont gradué en même temps que Peter MacLeod, Dominic Sillon et Martin Cloutier (avant de former Dominic et Martin).
Endettés de 13 000 $ chacun, les deux humoristes ont décidé d’emprunter encore plus d’argent pour aller se reposer au Mexique. Un soir où les mariachis ont pris une pause de spectacle, ils sont montés sur scène pour faire un numéro en français devant une bande de Mexicains. Du groupe est ressorti un homme qui croyait en eux, un certain Josélito Michaud, qui a été leur premier gérant.
À leur retour, Josélito a harcelé le patron de CKMF, désormais la station Énergie, afin de donner une chance à Josée et Mario. L’homme leur a demandé de préparer un démo. Ils sont donc venus passer une entrevue avec nul autre que Mario Lirette. Après avoir jeté leur texte, l’animateur les a déstabilisés avec de l’improvisation et les a finalement invités à parler en direct quelques heures plus tard lors du retour à la maison de 16 h.
Un mois plus tard, le duo alors surnommé Les Amuse-gueules était engagé. En 1994, ils sont officiellement devenus Les Grandes Gueules. Mario a alors rendu un hommage à son duo en interprétant quelques-uns des personnages célèbres comme Ti-Rouge (inspiré du cousin de Mario), Jacques Demers, Jean-Marie Dieudonné, etc.
C’est durant ces 20 ans de radio que Mario a rencontré Dominique avec qui il partage sa vie depuis maintenant 16 ans et avec qui il a eu de belles filles.
Ensuite, sans grande surprise, Mario a parlé de son amour pour la musique, mais surtout du métier de chanteur. Il a d’ailleurs avoué choisir ses voyages/croisières en fonction de la présence de soirées karaoké à l’horaire des activités. L’humoriste a alors poussé la chansonnette avec ses classiques de karaoké.
Il a gardé le dernier moment du spectacle pour parler à son père. L’humoriste lui a présenté sa famille et l’a remercié d’avoir été un homme extraordinaire.
Avec Seul comme un grand, Mario Tessier réunit plusieurs passions : le chant, la danse, les histoires et le rire. Il est un excellent raconteur, même si parfois on s’essouffle à écouter ses histoires partir dans tous les sens.
L’humoriste est resté tel quel, une véritable boule d’énergie, mais il a tout de même osé en incluant des moments d’émotion comme lorsqu’il parle de la mort de son héros.
Le spectacle Seul comme un grand est présenté au Théâtre Saint-Denis jusqu’au samedi 7 novembre et sera de retour en supplémentaires les 25 et 26 mars 2016. Pour plus de détails, rendez-vous au www.mariotessier.ca.