En 2008, elle en faisait craquer plus d’un avec Jusqu’aux oreilles, un premier album d’une pop teintée de soul, dont les refrains faisaient mouche. Amylie ouvre maintenant les portes d’un univers aux couleurs vives, où des sons émanant d’hier dansent avec les textures d’aujourd’hui. Le Royaume, en magasin le 10 avril prochain, marque une lumineuse évolution dans la jeune carrière de la chanteuse.
Le nouvel opus, dont Antoine Gratton signe la réalisation luxuriante et raffinée, s’adresse d’abord au coeur et au corps. «Colombe», «La Bête», «Les Filles», autant de fêtes musicales dans lesquelles on percevra un amour fou des Billie Holiday, Edmundo Ros et Harry Belafonte. «Des voix qui tournent en boucle dans mon appartement», confie Amylie qui, de ces influences assumées, de ce vocabulaire, a tiré ses propres petits soleils sonores. «J’ai voulu mettre du beau dans le tourbillon»,dira-t-elle à quelques encablures du lancement.
Ici, les mots se déploient en toute liberté, les voix volent comme des oiseaux. Celle d’Amylie, bien sûr, agile dans une multitude de registres, mais aussi celles de son«quatuor de gars» – Daniel Bélanger, Daniel Boucher, Antoine Gratton et Damien Robitaille –, dont les harmonies illuminent les paysages du Royaume. Ont aussi pris part au voyage Lone, avec qui Amylie est allé mixer le disque à Miami, Robbie Kuster, Francis Collard, Benjy Vigneault, Louis Lalancette, Myëlle, sans oublier les cordes, somptueuses, du Quatuor Orphée.
Le Royaume: un territoire étonnant, un peu plus grand que nature, où Amylie nous en fait voir de toutes ses couleurs.
amylie.com – SOURCE (texte): AUDIOGRAM