C’est lundi soir le 8 février dernier qu’avait lieu l’ouverture de la saison 2016 de la LNI (Ligue nationale d’improvisation), au Club Soda à Montréal. C’est dans une ambiance électrique que des centaines de personnes se sont rassemblées pour lancer cette saison! L’ouverture a été marquée par la présence (presque complètes mise à part l’équipe des jaunes qui brillait par l’absence de trois membres, dont sa nouvelle recrue Patrick Huard) des cinq équipes et leurs propriétaires: les Bleus CSN (Christian Laurence (entraîneur), Frédéric Basbusci, Réal Bossé, Virginie Fortin et Florence Longpré), les Rouges FTQ (Jean-Philippe Durand (entraîneur), Simon Boudreault, Lelouis Courchesne, Ève Landry et Diane Lefrançois), les Jaunes Québécor (Benoît Chartier (entraîneur), Patrick Huard, Marie-Ève Morency, Jean-François Nadeau et Joëlle Paré-Beaulieu), Les Oranges Atelier Ville Architecture Paysage (René Rousseau (entraîneur), Jean-François Aubé, Sophie Caron, Pier-Luc Funk et Amélie Geoffroy) et les Verts Taxi Téo (Christian Brisson-Dargis (entraîneur), Salomé Corbo, Johanne Lapierre, Mathieu Lepage et Laurent Paquin). Après l’épique hymne nationale chantée en choeur par toutes les équipes, les Rouges et les Bleus ont commencé le match!
Ce fut une soirée marquée par le plaisir de jouer, l’engouement des spectateurs envers l’improvisation et l’amour pour cet art! C’est la folie de Virginie Fortin, pendant la première partie, qui a marqué bien des gens pendant cette soirée… Elle nous a livré une improvisation de cinq minutes mettant en scène une Céline Dion obligée de monter sur scène suite au décès de René. C’était franchement hilarant! Il n’y a pas eu qu’elle qui a impressionné, on peut souligner l’intelligence et la vivacité d’esprit de Frédéric Barbusci, Lelouis Courchesne et Ève Landry, pour ne nommer que ceux-là! Le seul petit bémol: le son. Sur scène on peut y voir des micros suspendus pour améliorer l’acouphène de la salle de spectacle, mais lorsque l’on est assis loin derrière, les chances de devoir tendre l’oreille s’agrandissent! En effet, le son est à mi-chemin entre une représentation théâtrale et un spectacle (avec micro). Du coup, cela peut devenir irritant si l’on a quelconque problème d’ouïe et que l’on est placé vers l’arrière. Sinon, rien à dire de mal! Entre les parties (il y en a trois) nous avons accès au service de bar si l’on veut se rafraîchir, les charmants employés passent partout dans la salle pour s’assurer que personne ne manque de rien!
Pour apprécier la LNI, on n’a pas besoin d’être des fervents amateurs; les plus jeunes comme les moins jeunes ainsi que les novices comme les plus aguerries peuvent venir profiter de ces soirées qui promettent d’être hautes en couleur!
Pour les mordus, il y a même l’école de la LNI. J’ai eu le plaisir de m’entretenir avec François-Étienne Paré (directeur artistique de la LNI) à ce sujet: «Nous offrons une école de la LNI. C’est modeste comme endroit, on loue un local, mais on a énormément de plaisir et c’est donné par les meilleurs formateurs de la LNI, Sophie Caron et René Rousseau. On vient même d’ouvrir une nouvelle cohorte pour adolescents! On a toujours nos cours aux adultes. On a même une cohorte adulte – intermédiaire pour ceux qui veulent raffiner leur jeu.» C’est avec des étoiles dans les yeux que François-Étienne Paré nous a tous chaleureusement recommandé de faire de l’improvisation, au moins une fois dans sa vie! Je sens que je vais enfiler mes baskets, mettre un shirt et partir à l’aventure de ce sport intellectuel autant que physique!
Si vous voulez assister aux matchs, il est temps d’acheter ses billets! Ils se déroulent du 8 février au 6 juin 2016. Il y a quinze matchs réguliers, trois rencontres hors concours, une demi-finale et bien entendu, une finale! Ne manquez pas l’occasion d’aller vous amuser et rire un bon coup au Club Soda! Ces soirées seront définitivement mémorables.
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