C’est au Théâtre Saint-Denis, jeudi soir dernier, que Philippe Bond faisait sa rentrée montréalaise. Revenant avec une deuxième tournée, l’humoriste dresse un bilan de sa jeune carrière et de sa vie personnelle. Après avoir présenté son premier one man show devant près de 170 000 spectateurs et avoir fait une représentation au Centre Bell, le raconteur revient en force avec Philippe Bond 2, spectacle dans lequel il parle de la trentaine, de ses premières expériences de travail, de son célibat et de ses proches.
C’est Derrick Frenette qui est venu réchauffer la foule à la venue de Bond. L’homme a parlé de fantasmes féminins, de son déménagement de Val-d’Or à Montréal et de la relation qu’il entretient avec sa famille.
En débutant le spectacle, Philippe Bond a tenu à fixer des règles pour sa deuxième tournée, demandant ainsi aux spectateurs d’éteindre leurs cellulaires, de ne pas être trop intime avec lui lors de la session d’autographes et de photos, de ne pas faire de bruits corporels durant le spectacle, de ne pas lui demander de souhaiter bonne fête à un proche pendant la représentation et de ne pas trop participer au spectacle en lui soufflant des blagues.
Par la suite, l’homme a raconté quelques anecdotes reliées à divers emplois qu’il a eus dans le passé : chef plongeur et préposé à la salade de choux chez Rôtisserie St-Hubert, ramasseur de balles dans un club de golf et aide-électricien pour la compagnie de son frère. Ce qu’il a préféré par-dessus tout a été l’étape des bars, à la sortie de l’École nationale de l’humour. Il a alors conté son pire contrat d’humoriste : en 2004, pour Noël, il a dû aller présenter un court spectacle à des détenus d’une prison à sécurité maximale.
L’humoriste a aussi parlé de ses amis, plus particulièrement de son chum Jean-Luc et de sa famille, mais moins que dans son premier spectacle.
Philippe Bond est un excellent conteur, il saura vous faire rire du début à la fin en racontant des histoires invraisemblables de la vie de tous les jours. Il est très à l’aise sur scène et établit rapidement un contact avec la foule en se permettant quelques écarts. Bond est un éternel ado et c’est cette immaturité qui le rend si sympathique. Le public a ainsi l’impression de faire partie de « sa gang de chums ».
Philippe Bond sera en supplémentaires les 5 et 6 décembre 2014 et les 24 et 25 avril 2015 au Théâtre Saint-Denis. Pour en savoir plus sur le spectacle Philippe Bond 2, visitez le www.philippebond.com.
Texte: Janie Maude Legault Photo: Patrick Lamarche