Pour son 40e anniversaire, soulignant également le 40e anniversaire du film de 1982, Juste pour rire s’offre la comédie musicale Annie.
Voici les vedettes qui sont passées devant notre photographe sur le tapis rouge!
Avec d’époustouflants décors amovibles interchangeables et un écran comme fond de scène, on se transporte au cœur de New York en 1933 pour un voyage d’époque historique et politique. On se promène entre l’orphelinat municipal de New York et la 5e avenue en passant par le Quartier défavorisé sur le bord de l’East River, par Time Square, le studio de radio NBC au Rockefeller Center et la Maison Blanche à Washington.
Impossible de ne pas être conquis devant de si jeunes talents!
Première scène, on se retrouve à l’orphelinat pour rencontrer Annie et ses consœurs orphelines.
De jeunes filles colorées malgré leurs accoutrements souillés, beiges et ternes.
Le personnage de Molly, entre autres, nous fait fondre juste au son de sa voix.
Les scènes mettant en vedettes Les Orphelines sont assurément nos préférées.
Vous craquerez de les voir imiter, en chant et en danse, les protagonistes du studio de radio.
Annie, interprétée par Kayla Tucker, a de quoi être fière! Choisie parmi plus de 500 candidatures, la jeune comédienne donne vie à une petite Annie candide et absolument charmante.
Dès sa première chanson: Peut-être, elle donne le ton à la suite des prestations vocales.
Des performances vocales solides et puissantes pour tous les personnages.
De même que pour les chorégraphies rodées au quart de tour.
Un plaisir d’ailleurs de retrouver Nico Archambault sur les planches, comme personnage et danseur.
« Oh boy », On ne sait plus ni où, ni qui regarder!
Miss Hannigan (Geneviève Alarie) , la propriétaire, marâtre de l’orphelinat, est le personnage que l’on souhaiterait détester, mais à qui on s’attache malgré nous. Brillamment interprétée, impossible de la quitter des yeux lorsqu’elle est sur scène. Alcoolique, désabusée, cruelle et en manque d’amour, Miss Hannigan est un fabuleux personnage.
Grace Farrell (Véronique Claveau) est, si on peut dire, le personnage opposé. Pleine de douceur et de candeur, on ne peut que l’aimer dès sa première apparition.
Le talent indéniable de la chanteuse et sa voix inébranlable donne toute la grâce à son personnage de Grace!
Bien que Annie est le personnage éponyme de la comédie musicale, la première étoile revient à Warbucks.
David Savard offre une interprétation remarquable.
Son ton, sa posture, sa gestuelle, ses mimiques, tout est juste.
Warbucks: Grand, élégant, droit, attendrissant, émouvant même.
Le richissime homme d’affaires qui se veut insensible se retrouve rapidement sous le charme de la petite Annie.
Les moments où le duo formé de Annie et Warbucks est uni sur les planches sont, selon moi, les plus riches de la pièce.
Notamment avec la chanson « Je n’ai besoin de rien d’autre que toi! »
On ne pourrait passer sous silence les personnages de Rooster (Kevin Houle) et de Lily St-Régis (Émilie Bégin).
Deux drôles de moineaux qui viendront chambouler « le conte de fée » à grands coups d’humour absurde.
Leurs rôles détonnent un peu du reste de la distribution. Drôle certes, mais agaçants, donnant à l’occasion l’impression que c’est surjoué.
Mention spéciale au personnage de Drake (Éloi Archambaudoin) totalement attachant et au Pianiste (Lorenzo Somma) indispensable !!
Bien que les chansons sont entraînantes, les chorégraphies enlevantes et les personnages captivants, quelques longueurs se font sentir pendant le 2h30 de spectacle avec entracte.
Annie reste néanmoins Une pièce à voir avec toute la famille!Merci et Bravo à Serge Denoncourt!
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