Vincent Vallières – Première du spectacle Fabriquer l’aube au Metropolis

Texte: Janie-Maude Legault Photos: Patrick Lamarche

Précédé par son guitariste André Papanicolaou qui a offert 4 pièces de son album sorti l’an dernier, Vincent Vallières a foulé les planches du Métropolis, le jeudi 13 février 2014, pour y présenter son spectacle Fabriquer l’aube.

Ce sont 20 pièces tirées de ses différents albums qui ont été interprétées et l’album Fabriquer l’aube a presque été couvert en entier.  Dans ce spectacle, Vallières revisite quelques-uns de ses succès en version plus rock que sur ses albums, on pense entre autres à Café Lézard et Le temps passe. De la grosse guitare électrique, sans toutefois dénaturer les pièces et perdant ainsi l’essence des chansons. C’est une façon pour les gens de découvrir une autre facette de l’artiste.

Vincent Vallières travaille depuis longtemps avec ses musiciens et ça se ressent. Ils sautent partout, dansent et s’amusent. On a envie de monter sur scène et d’aller jammer avec eux. Le chanteur a d’ailleurs raconté aux spectateurs la création du groupe. « À l’époque, on avait instauré 3 règles pour travailler ensemble : Ne jamais écrire de chansons d’amour, ne jamais écrire de chansons d’espoir et ne pas écrire de chansons trop de bonne humeur. On a donc créé une trilogie sur la mort, la pollution et le mal être. » Il a poursuivi avec un mini extrait d’une de ces chansons qui s’intitule I’m gonna cry. L’artiste a d’ailleurs comparé cette pièce à un Pleurs dans la pluie plus dark et intense.

Le spectacle Fabriquer l’aube est un bon dosage entre les chansons plus rock, les pièces acoustiques et les balades d’amour. Il a dédié la balade Lili à sa fille, pièce qu’il a d’ailleurs écrite tout spécialement pour elle. « C’est une chanson d’amour et d’espoir, parfois on s’éloigne du chemin qu’on avait choisi et c’est dans l’autre trail qu’on se réalise le plus. »

Parmi ses chansons les plus populaires, Vincent Vallières a offert Le repère tranquille, Entre partout et nulle part et Le monde tourne fort. Il  a aussi fait un clin d’œil à Leonard Cohen, qui lui a remis, en novembre 2013, une bourse de 30 000 $ afin de promouvoir la chanson québécoise auprès des élèves du secondaire en interprétant sa pièce Everybody Knows en version française. Vincent Vallières a également chanté Asbestos, qui raconte la grève de 1949, en hommage à ses grands-parents qui ont été touchés par cet événement. Le chanteur a poursuivi avec la controversée Fermont

Le spectacle s’est terminé avec un rappel de 3 chansons. La première était de circonstance; Février, il a ensuite enchaîné avec la populaire En attendant le soleil et a conclu avec la très attendue On va s’aimer encore, un petit cadeau de Saint-Valentin à l’avance. Le parterre du Métropolis s’est alors transformé en piste de danse pour les nombreux couples présents dans la salle. Une soirée agréable, un chanteur énergique, authentique et heureux d’être sur scène, une belle complicité avec ses musiciens et une proximité avec les spectateurs qui étaient venus en grand nombre pour l’entendre. Il poursuivra ensuite sa tournée à travers le Québec. Pour plus de détails, rendez-vous au www.vincentvallieres.com

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