
Mardi le 30 septembre c’était la première médiatique, tapis rouge et salle comble à l’Olympia de Montréal. Les humoristes chouchous et autres personnalités publiques au rendez-vous , acceptent volontiers de poser sous les flashs des photographes avant le lever du rideau.
C’est l’excellente Douaa Kachache qui ouvre le bal. Ancienne prof d’anglais au secondaire devenue humoriste, elle raconte avec mordant son amour pour le Québec, et plus particulièrement… Longueuil. Venue de Dubaï pour s’installer à Longueuil, elle aime dire qu’elle a « immigré à l’envers ». Elle se confie sur son père, qui l’a tenue bien loin des hommes, et sur la (fausse) responsabilité qu’elle portait pour ses élèves. Mention spéciale à Marie-Soleil 😉 — « Yo madame, t’es vraiment bonne! »
Puis, entrée fracassante de François Bellefeuille, dans son décor lumineux qui met la table à sa folie.
Deux minutes à peine après son arrivée, la salle est déjà pliée en deux. Peu importe leur âge, tous rient aux larmes, du début à la fin.
Avec son franc-parler et son écriture d’une justesse redoutable, Bellefeuille enchaîne les punchs et les anecdotes personnelles, sans jamais s’encombrer d’un fil conducteur classique. C’est ça qui le classe parmi les meilleurs!
« Sauvage », parce qu’il ne sort plus de chez lui : « le monde le cherche ».
Il s’attaque à tout : sa chevelure, son voisin « Jaques » obsédé par les oiseaux, les gadgets intelligents, sa vue déficiente, ses chicanes de couple, son médecin franchement bête, et bien sûr ses enfants qui lui ont « fucké le cerveau ».
Dans Sauvage, l’humoriste flirte sans cesse avec son personnage mythique de gars exalté en tabarnac, mais reste vrai, naturel, et surtout d’une efficacité comique irréprochable.
Vous rirez jusqu’à avoir mal au ventre, aux côtes et à la mâchoire. Un spectacle à voir absolument.
Pour toutes les dates et billets : francoisbellefeuille.com