
Ils étaient plusieurs jeudi soir dernier à avoir bravé la tempête pour être présents au
MTelus afin d’assister à la première du 6e spectacle de l’humoriste Maxim Martin,
Bon Chien. Voici d’ailleurs nos photos de l’évènement et du tapis rouge!
Parterre et balcon à quasi-pleine capacité, nous avons eu droit à une première
partie de Jean-François Otis, humoriste-raconteur de la relève au physique
imposant, qui a bien réchauffé la salle avec ses anecdotes croustillantes passant
de son expérience de pierres aux reins, à la fois où il est resté « ventousé » dans le
fond de son bain.
Fort de son attachante personnalité et l’authenticité qu’on lui connait depuis ses
débuts, l’humoriste père de deux enfants a ensuite pris d’assaut le public du
MTelus dans un spectacle d’environ 75 minutes qui « se veut une fenêtre ouverte
sur son chemin parsemé de petites et grandes frustrations vers la zénitude. »
C’est un Maxim Martin en grande forme qui s’est présenté devant le public et les
médias, marathons et triathlons obligent, afin de nous montrer tout le mordant qui
l’habite encore dans sa sobriété et sa cinquantaine où il tente désespérément de
« simplifier sa vie dans un monde de plus en plus complexe ».
D’ailleurs, ses comparses de triathlons étaient présents et se sont fait entendre à quelques
reprises lorsque l’humoriste abordait ces sujets!
Traité pour son « TDAH, ceinture noire 4e dan » depuis quelques années, il nous
expose comment il vie avec la médication, la méditation et la zoothérapie qui l’a
amené à se procurer Aura, son chien d’assistance qui le suit partout, même sur
scène comme nous avons eu la chance de le voir à la fin du spectacle!
Malgré son cœur jeune, l’humoriste de 55 ans se doit d’admettre que son âge le
rattrape parfois, bien qu’il s’efforce de ne pas devenir « un vieux criss » en tentant de
gérer sa colère au meilleur de ses capacités, afin de ne pas « devenir tout ce qui lui
tape sur les nerfs. » Fasciite plantaire, lunettes de vue, botox, apnée du sommeil, le
quinquagénaire qui se refuse à accepter les signes du vieillissement ne se résignera
cependant jamais à porter des orthèses dans ses chaussures ou à se procurer un
triporteur!
Maxim Martin, un homme assagi par les années mais qui est encore « en tabarnak » même
si son attitude grunge « Fuck the world! » n’est plus aussi intense que dans sa
vingtaine et trentaine, comme il est forcé de le reconnaître. Indomptable, mordant et incisif,
Bon chien est un one-man show à son image dont le rythme gagnera à être peaufiné au fil des représentations. Bravo!