MONTRÉAL – L’Impact de Montréal a continué sa bonne séquence à domicile, samedi soir au Stade Saputo, blanchissant les San Jose Earthquakes 2-0 pour ainsi remporter une cinquième victoire de suite à Montréal. Saphir Taïder et Nacho Piatti ont marqué les buts du Bleu-blanc-noir.
« Ils ont donné les bonnes réponses ce soir, a dit l’entraineur-chef de l’Impact, Rémi Garde. Ce qui me rend heureux, c’est qu’on a progressé tous ensemble. La saison n’est pas terminée. On est là où on devait être au début de la saison. À nous de rester bien concentrés et ambitieux, pour faire ce qu’il faut pour accrocher les points qui nous ont manqué. »
Un match bien démarré
Les Montréalais se sont inscrits à la marque tôt dans ce match, dès la septième minute. Après avoir reçu le ballon sur le flanc droit, Matteo Mancosu l’a fait passer entre deux défenseurs en direction de Nacho Piatti, dans la surface adverse. L’Argentin a passé du bout du pied vers Saphir Taïder, qui a fait un bon contrôle avant de battre le gardien Andrew Tarbell d’un tir du pied gauche.
Piatti, qui a égalé son record personnel avec une huitième passe décisive cette saison sur le but de Taïder, a aussi obtenu une chance de marquer à la 18e minute, quand il a percuté vers la surface adverse avant de couper vers l’intérieur et de décocher un tir, mais sa tentative a été bloquée devant la ligne de but par le défenseur Florian Jungwirth.
Les visiteurs ont eu leur meilleure chance de marquer quelques instants avant la pause. Un jeu de passe rapide dans la surface montréalaise a permis à Jahmir Hyka de se retrouver seul derrière la défense, mais Evan Bush est bien sorti pour faire l’arrêt.
L’Américain, qui n’a pas alloué de but en première demie au cours de ses six derniers matchs, a commencé son 150e match pour le Bleu-blanc-noir samedi soir.
« Bush a fait deux ou trois gros arrêts qui nous ont gardés dans le match, a dit le milieu de terrain Samuel Piette. On les laissait trop rentrer dans la surface. Il fallait vraiment se réveiller et ne pas se laisser aller après avoir marqué le premier but, parce qu’on savait que si on encaissait contre cette équipe-là, ça pouvait être dangereux. »
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